Mixant toujours éléments comiques et grosse déprime, BoJack Horseman nous séduit encore pour cette cinquième saison toujours plus innovante que les précédentes.
Encore plus d’audace. Après l’épisode sans dialogue de la saison 3, celui entremêlant des flashbacks et la réalité dans des mêmes plans de la saison 4, c’est autour de cette cinquième saison de nous offrir un florilège d’épisodes qui sortent du schéma classique – à tel point que l’on pourrait attribuer la note de 10 à l’épisode 6, tant la qualité d’éloquence de Will Arnett prend tout son sens -. Entre le voyage de Diane ou l’altération entre la vie réelle et la fiction pour BoJack, la mise en scène cherche constamment à se renouveler, ce qui permet de tenir le spectateur en haleine après 5 années de bons et loyaux scénarios.
L’espoir de changements profonds. Si la série garde son humour grinçant, sa mélancolie et ses personnages névrosés pour mieux critiquer notre société actuelle (avec évidemment une place particulière accordé aux mouvements féminins), de nombreux changements s’opèrent depuis l’année précédente. Notre héros principal cède de plus en plus la place à ses comparses et l’histoire se densifie. Fini la série centrée sur l’autodestruction de BoJack Horseman et place à une forme d’optimisme bienvenue pour quelques individus qui pourraient bien entraîner avec eux tous leurs compagnons vers un happy-end inespéré. C’est en tout cas ce que permet d’envisager la fin de cette saison, à moins que ce ne soit pour mieux refaire tomber les personnages au plus bas…