
La sélection Halloween de Emeric
The Strangers (2016) de Na Hong Jin
Marre des productions horrifiques américaines ? Le continent asiatique regorge de perle d’épouvante et The Strangers en fait définitivement parti ! Se situant en Corée du Sud, le film mélange savamment le thriller, la possession, la sorcellerie, le zombie et les esprits pour un résultat frissonnant ! Une œuvre complète, qui pourrait être un modèle du genre tout en sachant s’affranchir des codes occidentaux pour pousser le récit toujours plus loin ! Le tout ponctué d’une mise en scène glaçante !
Body Bags (Petit cauchemars avant minuit en vf) (1993) de John Carpenter et Tobe Hooper
Les réalisateurs d’Halloween et de Massacre à la tronçonneuse se réunissent dans un projet commun ?? Ça donne l’eau à la bouche ! Il ne faut pas s’arrêter à la nature téléfilm du métrage, il n’en reste pas moins hautement cinématographique et ambitieux ! Découpé en trois courts métrages horrifiques, le projet se range dans la catégorie des films à sketch.
Carpenter réalise les deux premières histoires, l’une racontant l’attaque par un psychopathe d’une jeune employé de nuit dans une station service et l’autre narrant les péripéties fantastique de Richard Corberts ayant subit une intervention chirurgicale expérimentale pour la repousse des cheveux. Quant au troisième court métrage mis en scène par Tobe Hooper, il raconte les visions que subit Brent Matthews, interprété par Mark Hamill, suite à la greffe d’un nouvel œil. Le métrage alterne alors entre le thriller tendu et efficace, le film fantastico-grotesque et l’oeuvre sensorielle abstraite pour un résultat réinventant et rendant hommage au récit pulp horrifique ayant fait les beaux jours des comics dans les années 30. Avec à la clef des petits caméos de plusieurs autre maître de l’horreur. À vous de les trouver !
The Mirror de Mike Flanagan
Deuxième long métrage du petit nouveau génie de l’horreur qu’est Mike Flanagan, il instille ici sa patte d’auteur que l’on retrouvera dans Doctor Sleep et The Haunting. Secret de famille, deuil, fantôme du passé, ce sont toutes ces thématiques qui rend ce film et son cinéaste si singulier. En mélangeant flashbacks et récit présent, l’histoire s’attache aux personnages et leur traumatisme, rendant l’expérience d’autant plus effrayante ! La mise en scène d’orfèvre de Flanagan fait mouche à chaque fois et l’inventivité du scénario vous scotchera au siège, dont le final marquera définitivement les esprits.