Après avoir conquis des fans autour du monde pendant plus de 40 ans, Albator – ou Harlock pour les initiés – fait peau neuve et avec son vaisseau, l’Arcadia, débarque pour la première fois en images de synthèse au cinéma.
L’animation se veut d’ailleurs particulièrement réussie. L’équipe technique a pris grand soin des détails et on comprend mieux James Cameron lorsqu’il dit que le film est « visuellement sans précédent ». Un résultat dû au réalisateur Shinji Aramaki, père des longs-métrages Appleseed et du récent Starship Troopers : Invasion. On retrouve d’ailleurs beaucoup de ce dernier dans cet Albator, aussi bien en terme de mise en scène que de character design, avec un certain goût pour les armures et les ralentis stylisés.
Si notre héros balafré déborde de charisme, le scénario le laisse en retrait au bénéfice de Yama, nouveau personnage nous permettant de nous familiariser avec l’univers. Un choix discutable, mais qui prend tout son sens dans le dernier quart d’heure. Loin de sombrer dans le fan-service, le film prend son spectateur à contre-pied en privilégiant le mythe à l’homme. Le message se veut clair : Albator est éternel.
Albator, corsaire de l’espace débarque le 25 décembre 2013