En marge de son rapport financier annuel, Ubisoft dévoile sa nouvelle stratégie économique : produire moins de nouveaux jeux et capitaliser davantage sur ses hits existants où se réunissent une large communauté de joueurs. Doit-on y voir le nouveau visage de l’industrie ?
Ainsi on constate l’essor du système « games as a service ». À la vente traditionnelle du jeu s’ajoute l’option payante des contenus complémentaires (skins, loot boxes, campagnes…). Ils permettent de conserver l’intérêt du joueur sur le long terme. En témoigne GTA Online qui aurait généré plus de 500 000 dollars rien qu’en vente d’objets et monnaie virtuels. Le système permet de s’assurer des revenus réguliers et de diminuer les risques économiques lors de la création du jeu.
Mais cette tendance s’avère assez peu appréciée chez les joueurs qui y voient un incitation à peine déguisée pour allonger la monnaie, sans parler de l’impact négatif sur la créativité. Les jeux plus « mineurs » seraient ignorés au profit des grosses productions et du marketing. Activision-Blizzard a, par exemple, dépensé 1,2 milliard de dollars en marketing en 2016 contre 960 millions en 2015.
2 commentaires
« Doit-on y voir le nouveau visage de l’industrie »
Ou pas, je dirais : « revenons nous en arrières? «
L’industrie du jeu vidéo recherche toujours son modèle et ce qui ne marchait pas hier peut marcher demain. Au fond toutes les entreprises en sont un peu là 🙂