Le premier épisode nous aura prévenus : les Underwood sont à un battement de cil du sommet et ne comptent pas s’arrêter là. Cette saison 2 maintient le cap et l’haleine de spectateur dont le cœur bat au rythme des regards de Kevin Spacey.
Loin de refléter le même mécanisme de l’année précédente, le show redistribue les cartes et pousse le jeu à un autre niveau. Finit les échecs, place au poker où le bluff règne. Franck fait face à un adversaire de taille et il ne possède plus le monopole des coups bas.
Pas besoin de s’inquiéter, « Francis » a encore des atouts dans sa manche à commencer par sa femme. Robin Wright explose et trouve sa place dans le rôle de la Reine Underwood. Les scénaristes développent leur complicité jusque dans les champs de l’amoral, créant un diable à deux visages.
Sans mettre de côté la politique, cette saison installe une approche plus humaine de la série. On redécouvre les personnalités des protagonistes, leurs interactions, leurs faiblesses et la notion de « Vice-Président » prend un tout autre sens.
À l’image de son antihéros, House of Cards impose sa présence dans l’univers télévisuel et distance la concurrence. Le château de cartes n’est pas prêt de s’écrouler.
Avis : 9/10