NDLR : Retrouvez le test technique et celui des bonus en-dessous de la vidéo.
Un rescapé du Vietnam voit son meilleur ami se faire agresser par des loubards. Alors il part en croisade contre la vermine de la ville. Vous savez, Manhattan ? Cette cité où règne le souffle du danger mêlé à une flicaille aux fraises. James Glickenhaus l’utilise pour brasser un sacré mélange avec The Exterminator. Ici, le puissant véreux risque de finir en étalage chez le boucher pédophile du coin. Un nanar fascinant en somme, que Carlotta réédite pour les plus déviants d’entre nous.
« Vous avez la merde qui vous pend aux lèvres ». La fascination qui se dégage de The Exterminator peut s’expliquer par sa temporalité filante. Bâclant un moment ses enjeux, puis soudainement long à en mourir, le film est d’une inconsistance rythmique telle qu’on jurerait y voir là un geste artistique inconscient. Il faudra bien un degré de folie pour prendre plaisir à un récit aussi incompréhensible, cousu pour rend fou son spectateur.
Nostalgie crapuleuse. Les poncifs sont assénés par une brochette de tronches férocement médiocre, que la VF érige en merveilleux idiots. Elle fait tout le sel de cette production que l’on regarde aujourd’hui comme au temps du vidéo-club : pour sa bête inconscience.
The Exterminator sort aujourd’hui en Blu-Ray et DVD.